16 septembre 2007

Dans le verre dès le p'tit déj.!!!


Voici un petit concept de toaster qui risque de plaire aux vitriers pointilleux en terme de design d'intérieur puisqu'il utiliserait des plaques de verre capable de chauffer et ainsi voir votre pain de bronzer en direct !
Actuellement en R&D, mais je gage que ce serait le grille-pain favoris de tous les vitriers !
Pour plus d'informations :

21 juin 2007

La musique du verre

Un instrument insolite: le Glassharmonica
(se traduit par Harmonica de verre ou harmonium de verre) C'est un instrument de musique inventé en 1761 par Benjamin Franklin.
Dès le IXe siècle, on frappait des verres avec des baguettes pour en tirer des sons. En 1743, l'Irlandais Richard Puckeridge a l'idée de frotter le rebord des verres à pied posés sur une table, plus ou moins remplis d'eau afin de les accorder et appelle cet instrument Seraphim (ou verres musicaux-musical glasses).En 1761, Franklin améliore le principe et met au point le Glassharmonica. Il se compose de bols en cristal en verre ou en quartz (entre 36 et 54 pièces) qui sont emboîtés sans se toucher, les uns dans les autres, chromatiquement, sur un axe rotatif entraîné par une pédale (aujourd'hui, on l'a doté d'un moteur électrique). Soufflé, le diamètre du bol détermine la hauteur de la note, la fréquence. Mis en rotation sur l'axe, l'interprète en frotte les rebords avec ses doigts mouillés pour le faire "chanter". En sort un son pur et limpide, enchanteur.

L'article complet se trouve ici sur le lien suivant : MADAME MUSIQUE

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18 juin 2007

Secret de la fabrication du miroir (Historique)


La galerie des Glaces : Versailles revisité


En restauration depuis 2004, la galerie des Glaces ouvre de nouveau ses portes au public le 27 juin prochain. Coût de l'opération : 12 millions d'euros. Visite en avant-première.
Il existe dans notre bonne vieille France une tradition de la lettre de délation, comme il en va de l'essai ou de la nouvelle littéraire. Ainsi, le 3 juillet 1665, deux zélés compatriotes adressent-ils discrètement une missive au doge, pour l'informer de la présence de miroitiers vénitiens à Paris. Pour justifier leur geste, ces «amis de l'ordre» prétendent vouloir le bien d'une industrie qui est «l'une des pierres les plus précieuses» de la République... Et une source non négligeable de revenus, puisqu'elle détient depuis des siècles, sinon le secret de la fabrication du miroir au mercure, du moins celui d'en produire de grandes dimensions et surtout d'une pureté exceptionnelle, grâce à certaines soudes importées d'Orient. Ce secret, Venise l'a hérité de Byzance et elle le défend jalousement, en menaçant de mort celui (ou celle) qui le divulguerait, notamment aux Français qu'on dit prêts à payer très cher pour l'obtenir.
Depuis que le règne dispendieux de Louis XIV a mis les miroirs à l'honneur dans les intérieurs aristocratiques, les importations de glaces de Venise ont pris en France une telle extension qu'elles inquiètent le ministre des Finances. A juste titre, leur prix élevé provoquant une hémorragie de devises, dont l'économie du pays se serait bien passée. Afin d'obtenir ce marché, Colbert a envoyé des espions à Murano pour débaucher les meilleurs ouvriers. La police de la Sérénissime avait parqué les maîtres verriers sur une île de la lagune, dans le but évident de mieux les surveiller.
Ancien conservateur aux Archives nationales, créateur et directeur des archives de Saint-Gobain (depuis 1991, à la tête des relations générales du groupe), Maurice Hamon nous raconte comment le miroir est venu en France : «En mai 1665, Colbert expédie à Venise un agent secret pour organiser la fuite de verriers vers Paris. Il y aura en tout trois expéditions de débauchage, qui vont entraîner des sanctions de la part des inquisiteurs de la Sérénissime.»
Pour décider les ouvriers qualifiés à s'expatrier, le ministre des Finances n'a pas lésiné sur les moyens. Il leur accorde notamment des privilèges personnels considérables : exemption d'impôts, juridiction spéciale pour les administrer, et un salaire fort au-dessus de la moyenne. A l'époque, le prix d'un beau miroir au mercure équivaut environ à 800 journées de travail d'un manoeuvre ordinaire. Ce qui était justifié par les difficultés de sa fabrication, et surtout par le danger qu'elle représente. Soumis aux vapeurs nocives du mercure, un artisan miroitier dépassait rarement l'âge de 30 ans. Le procédé sera interdit à partir de 1850, avec la découverte de la technique moderne de l'argenterie.
Maurice Hamon poursuit : «Deux des meilleurs ouvriers de la communauté des verriers du faubourg Saint-Antoine vont mourir de façon très mystérieuse... Sans doute empoisonnés. Colbert réclame une autopsie. Les Vénitiens de Paris sont traumatisés. L'ambassadeur de Venise, Giustiniani, tergiverse et, finalement, à force d'argent et de promesses de pardon, il réussit à rapatrier presque toute la petite colonie vers la mère patrie. Sans que personne ait trahi le secret de la fabrication du miroir.»
On en est là, lorsque le projet d'une Grande Galerie mûrit dans la tête de l'architecte de Versailles, Jules Hardouin-Mansart. Son décor fastueux devait être à la fois un atout politique à la gloire du Roi-Soleil et un essor pour l'industrie et les arts français. Le projet était difficilement réalisable, dans ce contexte de monopole vénitien, lorsqu'on signale à Colbert l'existence d'une petite entreprise à Tourlaville, près de Cherbourg, qui saurait fabriquer des glaces d'une pureté comparable en tous points à celle du concurrent transalpin. Des marchands italiens se rendant en Angleterre avaient peut-être transmis le secret à des verriers du Cotentin ? La commande royale pour la galerie des Glaces sera l'acte de naissance de ce qui va devenir le numéro un du verre français, l'entreprise de Saint-Gobain.
«Un marché colossal pour l'époque, nous explique Vincent Guerre, en charge des travaux de restauration des miroirs de la galerie des Glaces : il fallait fournir 357 pièces d'une taille exceptionnelle, soit au-dessus de la norme de 34 pouces (70 centimètres de côté), correspondant à la capacité maximale d'un souffleur.» Ce spécialiste du miroir ancien s'est vu chargé, avec son équipe, d'harmoniser les miroirs d'origine et ceux qui avaient été changés au cours des siècles. Les réserves des ateliers de Vincent Guerre n'auraient pas suffi à la demande si, nouveau rebondissement dans une histoire qui n'en manque pas, l'on n'avait découvert, sous les toits du Sénat, un stock de miroirs anciens conservés du temps où ce palais était la résidence du frère du roi. L'assortiment avec ceux de Versailles s'est fait, carreau par carreau, travée par travée, et c'est ainsi que la galerie des Glaces a retrouvé une nouvelle jeunesse.
«L'impact extraordinaire de la galerie des Glaces dans l'Europe d'alors s'explique par le fait que, pour la première fois dans l'Histoire, un architecte avait eu l'idée géniale de faire entrer la lumière extérieure et les jardins dans le décor d'un palais.»
Un deuxième secret industriel allait être conquis, dix ans après son inauguration en 1684, avec le procédé du coulage à plat. Ce fut là le véritable bond en avant de la miroiterie française, ne serait-ce que parce qu'il permettait de dépasser la limite fixée par les capacités thoraciques du souffleur.
Comme le conclut Vincent Guerre : «On peut dire que la galerie des Glaces fut une prouesse technique et un manifeste politique à la gloire de Louis XIV. Mais aussi une vitrine du savoir-faire de l'époque. On peut dater de sa création la naissance du luxe français, et notamment des grandes industries nationales comme les soieries lyonnaises, les tapisseries des Gobelins, les verreries de Saint-Gobain... C'est peut-être parce qu'ils ont été conscients de ce que l'Europe doit à ce décor prodigieux que les conflits et les révolutions l'ont respecté jusqu'à ce jour.»
Source : Le Figaro (16.06.07)
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04 juin 2007

Passerelle sur le Grand Canyon (suite à l'article du 31 mars)

Pour ceux que l'article précédent avait intéressé (il figure toujours dans les archives, voir colonne de droite, mars) voici un lien avec un diaporama intéressant, chaque photo étant sous-titrée avec des précisions supplémentaires, cliquez sur les petites photos pour les agrandir (vous remarquerez les pantoufles anti-rayures)
Voici le lien :
DIAPORAMA

01 juin 2007

Du Float "plus que transparent" ??

Silice pratiquement pure sur Mars

Extrait d’un article de Jean Etienne, Futura-Sciences

Après son atterrissage le 4 janvier 2004, Spirit, le premier robot explorateur sur la Planète rouge a perdu l’usage d’une de ses six roues, qui reste obstinément bloquée.
Depuis cette panne, le petit robot traîne donc la patte… ou la roue, traçant un sillon dans le sol. Les techniciens ont transmis à l’ordinateur de bord de nouvelles instructions afin que les instruments montés sur le bras robotique analysent systématiquement le contenu de cette ornière.
Au 1150ème sol martien, c’est-à-dire la 1150ème journée passée sur la planète, le robot a ainsi mis au jour un sable d’un blanc pratiquement immaculé, pauvre en souffre contrairement à ce qui avait été analysé jusqu’à présent, mais surtout particulièrement riche en silice.
Ce sable est composé à plus de 90% de silice pure, un matériau ressemblant au quartz terrestre, mais se présentant sous une forme amorphe (non cristalline).


Cœur de verre





La forme du sillon, et sa largeur, permettent au spectromètre à particules alpha en rayons X monté sur le bras robotique de Spirit de toucher le sol en son endroit le plus profond (jusqu’à une dizaine de centimètres) et d’en fournir une analyse précise. Alors que jusqu’à présent la présence de soufre était prépondérante par endroits, ce qui constituait déjà un excellent indice de la présence d’eau liquide en surface par le passé, cette découverte de silice presque pure vient conforter l’hypothèse d’un passé humide.
Sur Terre, la silice se présente généralement comme un cristal de quartz, et est le composant principal du verre à vitre. La silice détectée dans le sol martien est non cristalline, sous sa forme amorphe et ressemble à du verre naturel.
Pour en savoir plus :

MARS futura-sciences
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04 avril 2007

Encore plus de photos ?

Suite à plusieurs demandes, voici un autre blog avec plus de 120 photos de travaux réalisés durant les dernières années d'activité de mon entreprise. Cliquez ici = PHOTOS

Jacques Kaufmann - Glass Consulting - Expert diplômé en constructions techniverrières

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21 mars 2007

La passerelle vitrée la plus haute du monde



Passerelle panoramique vitrée sur le point de s’ouvrir au Grand Canyon, dans la réserve indienne des Hualapai, en Arizona. Elle surplombe la rivière Colorado qui coule... 1200
mètres plus bas!

Le verre du sol de cette passerelle est un feuilleté de 78 mm, et celui des barrières d'une épaisseur de 38 mm.
Autre vue aérienne :

Lien pour le site de l'architecte : http://mrjarchitects.com/MRJArchitects%20canyon%202.htm

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A ce jour, j’occupe également des fonctions d’enseignant et expert pour l'obtention du certificat fédéral de capacité de vitriers, ainsi que pour les cours du nouveau brevet fédéral de contremaîtres vitriers. Ce métier t'intéresse? cliques vite ici =

APPRENTISSAGE VITRIER EN SUISSE